Le premier roman des aventures de Kay Scarpetta est publié en 1992 il s'intitule PostMortem.
Kay Scarpetta est médecin expert général de l'État de Virginie, basée à Richmond.
Elle est la fille d'un modeste épicier de Miami, émigré d'Italie : « Mes ancêtres sont originaires de Vérone, où les gens se sont beaucoup mélangés aux Savoyards, aux Autrichiens et aux Suisses. » D'où ses cheveux blonds et ses yeux bleus.
Son père meurt lorsqu'elle a douze ans et, trois ans plus tard, Kay quitte Miami pour toujours. Dès lors, ses rapports avec sa mère seront désespérément conflictuels, de même que sa relation avec sa sœur cadette Dorothy.
Elle fait ses études de droit à l'université de Georgetown, où elle rencontre successivement Mark James, un autre étudiant dont elle s'éprend et qui restera le grand amour sensuel de sa vie, puis Tony, dont nous ne saurons jamais que très peu de choses, sinon qu'elle l'épouse... Ils divorceront en 1983.
À Georgetown, encore, Kay fait ses études de médecine, et c'est dans cette ville qu'elle commence sa carrière de médecin légiste.
Plus tard, elle s'établit à Richmond, en Virginie. Son métier est pour elle plus qu'une grande passion, c'est un véritable sacerdoce. « C'est, dit-elle, ma très grande préoccupation des vivants qui m'a fait étudier les morts. » Mieux que tout autre médecin légiste, Kay sait faire parler les morts lors des autopsies pour que justice leur soit rendue sur cette terre.
Les crimes d'un serial killer vont l'associer dès sa première enquête - Postmortem - au sergent Pete Marino ainsi qu'à l'agent du FBI Benton Wesley, qui deviendront vite les compagnons de ses aventures au pays de la peur.
Kay Scarpetta est une solitaire. Sa vie s'organise essentiellement autour de son laboratoire de Richmond où, en compagnie de ses assistants - notamment Rose, sa fidèle secrétaire -, Kay dissèque et analyse les victimes de monstres psychopathes. Si elle croit dur comme fer à la victoire de la science sur l'obscurantisme, elle lutte, en permanence, avec la peur. Pour le docteur Scarpetta, en effet, le monde contemporain est en proie au démon du crime, un démon de plus en plus sophistiqué. Son propre combat contre le mal est sans relâche et lui semble bien souvent inégal, un sentiment que viennent renforcer ses échecs sentimentaux et, plus encore, la mort des hommes qu'elle a aimés. Mark James, son premier grand amour, puis Benton Wesley vont, l'un après l'autre, subir le châtiment de la conjuration maléfique contre laquelle s'acharne Kay, avec l'énergie du désespoir...
Lorsqu'elle ne s'épuise pas, physiquement et mentalement, au travail, Kay veille comme une seconde mère sur sa nièce Lucy. Celle-ci trouve souvent refuge dans la maison que Kay s'est finalement fait construire à Windsor Farms, un quartier calme de la ville où elle s'occupe elle-même de son jardin. Elle aime cuisiner, sutout pour Lucy ou Marino, mais adore aussi les restaurants, ceux en tout cas qu'elle a élus comme véritables refuges, en marge des lieux où sévissent le crime et la misère.
Elle roule en Mercedes 500 E et s'habille sobrement, cultivant une apparence élégante mais plutôt unisexe, qui lui permet de déjouer les pièges de la gent macho, qu'elle déteste par-dessus tout.
Au fil de ses enquêtes elle se fera aider par Lucy sa nièce et agent du FBI, par Pete Marino et Benton Wesley.
Au début j'ai bien accroché aux histoires et puis après avoir lu les 10 premiers je me suis lassée et je n'ai pas fini de lire les derniers. Les histoires finissent par se ressembler et ses toujours les mêmes "méchants" qui reviennent.